Le dispositif Poulpa+ mis en place par le Festival du Poulpaphone depuis plusieurs mois déjà, continue son succès.
Revenons rapidement sur ce procédé. Il propose différentes actions pour aider des artistes locaux à développer leurs projets artistiques. Des ateliers sur des thématiques précises, des workshops permettant de répéter dans des conditions réelles, des rencontres avec des professionnels sous forme de Masterclass mais également un accompagnement sur mesure d’un an pour un ou plusieurs artistes de l’agglomération au sein d’une couveuse.
 
Le bénéficiaire de cet accompagnement est un artiste Wimereusien Clément Marchais alias Alambda. Au programme, plusieurs rencontres entre professionnels dont Lucci, Yolande Bashing ou encore Nicolas Chimot et Charlotte Dubois. Ces deux derniers, présents lors de sa résidence à la Chapelle de l’ULCO, lui ont prodigué des conseils sur l’aspect technique et scénique.

Évidemment nous avons suivi son aventure du coin de l’œil pour vous en dévoiler les coulisses. De la fiche technique à gérer les retours en passant par l’intégration de backing, voici le planning des premiers jours de sa résidence. Entre Nicolas Chimot et Clément, la communication se fait naturellement « nous on lui donne des clés, des indices, après c’est à lui de faire des choix. Je ne suis pas là pour dire, c’est bien, c’est pas bien, c’est un échange. » Voilà le maître mot de ces ateliers.

Sa résidence se poursuit avec Charlotte Dubois. Sa mission ? réaliser un mini show de 40 minutes où l’artiste se retrouve en situation réelle. « L’artiste a composé, c’est sa musique, ce sont ses chansons, et parfois au moment d’être sur scène, il se dit mais qu’est-ce que je fais de mon corps, comment je rentre sur scène, comment je sors… ». Voilà, la problématique que Clément va tenter de résoudre au côté de Charlotte. Ses titres s’enchaînent, sous le regard bienveillant et fier de sa coach, ce qui nous confirme que la mission est réussie.

La couveuse a été un réel gain de temps pour l’artiste, en un mot, il résume son aventure par « formateur ». Son objectif « s’amuser cette fois-ci sur scène, et pas que dans ma chambre ». C’est tout ce que nous pouvons lui souhaiter.